Âge : 39 ans
Magie : Non-mage
Résidence actuelle : Castel de Tourmaline, Topaze
Occupation : Prince de Topaze
Statut marital : Célibataire
Titre(s) : Prince de Topaze, Comte de Demain
Allégeance officielle : À l’Empire ; mais il est plutôt ouvert à certains points soulevés par la Révolution. Sauf que c’est plutôt mal vu quand t’es Prince et que tu soutiens également l’Impératrice...  

+ Sociable + Éloquent + Inventif + Patient

- Rêveur - Égocentrique - Secret - Orgueilleux

21 décembre 1160 || Hector voit le jour. Il est le premier enfant qui survit du couple princier, après un garçon mort né et une fille qui décède seulement quelques heures après sa naissance. Il faut quelques heures - jours - aux parents avant qu’ils ne se réjouissent, et osent croire, en ce poupon bien vivant et en santé. Mais Hector est bien là.

1163 || Naissance de Silas.

1170 - 1178 || Prédestiné à un jour reprendre la couronne, Hector est soumis à une éducation relativement complète. Mais si le garçon comprend bien les enjeux politiques et les diverses tâches qui lui seront un jour données d’accomplir au quotidien, c’est véritablement, en bon Topazien, les sciences abstraites qui le passionnent. La philosophie, la pensée critique, l’astronomie. Aussi est-il déjà là à questionner et remettre en question les décision de son père - parfois pour revenir à la même conclusion mais ayant passé un nombre totalement inutile d’heure à peser les pours et les contres d’une telle action.
Si c’est là un trait typique - encouragé - chez les habitants de Topaze, le rôle de Prince demande un peu de pragmatisme qui semble manquer au jeune garçon. Mais on accuse la jeunesse et la découverte des philosophies ; après tout, personne n’a l’espoir de le voir monter sur le trône de sitôt et il aura bien le temps de développer les autres caractéristiques essentielles à un bon règne.

Fin 1178 || Dans les jours qui suivent son dix-huitième anniversaire, Hector est fiancé à Jézabel des Ormes. L’accord étant d’attendre que la demoiselle atteigne sa majorité avant d’officier le mariage ; cela n’empêche pas les deux jeunes gens de développer rapidement les prémisses d’une jolie histoire d’amour qui pourrait aboutir en un mariage heureux.

1181 || Son père décède. Hector monte sur le trône, d’une façon plus précipitée qu’ils ne l’auraient tous prévu. Fidèle à la tradition topazienne, il gouverne entièrement seul, et ce malgré le manque flagrant d’expérience qui se traduit par un règne qui débute en catastrophe. Oh, les idées et les intentions sont bien là, mais concrétiser le tout est autre chose et parfois l’idéalisme du jeune homme vient se bloquer au concret que demande son rôle.

Jézabel devient héritière du trône après que la majorité de sa famille décède soudainement. Leurs fiançailles sont brutalement rompues par l’interdiction des mariages entre têtes couronnées ; et l’amourette d’adolescents qu’ils vivaient s’éteint aussi subitement alors que tous deux sont accablés de leurs nouvelles responsabilités.
Hector en a - presque - le coeur brisé. Il se bute à l’idée de révolutionner ce qui est, de trouver moyen de rétablir l’Enchantement qui permettait - obligeait? - les souverains au mariage entre eux. Mais les idées et les plans ne sont que cela. Et le temps éteindra le flamme amoureuse sans toutefois qu’il ne se résigne à trouver une nouvelle épouse.

1182 à 1189 || Dans un enchaînement de décisions désastreuses, de non-décisions du tout, et de beaucoup d’apprentissage, Hector apprend réellement à devenir Prince. S’il s’entoure de quelques conseillers, rares sont ceux qui arrivent à lui offrir une voix qui pèse dans la balance de ses décisions - sont frère est l’un des chanceux. Son conseil lui sert davantage de réunion philosophique où les sujets s’étirent et dérapent et où les décisions sont rarement prises.
Au final, peu de choses changent en Topaze durant ces années. Des noms, ici et là, le sien - il insista pour se faire appeler Hector d’Aujourd’hui après quelques reproches sur sa façon de gouverner et de ne rien changer. Un changement duquel il se lassa et préféra revenir à celui d’avant - et sa façon confortable de gouverner, quitte à déplaire. C’est lui le Prince après tout !

1190 || Ouvre sa princée aux Argiles et leur accorde le droit de fonder une ville tout au sud ; décision vivement critiquée au sein de l’Empire - et au sein de son propre royaume à différents égards. Mais Hector a tellement confiance en lui qu’il ne doute pas une seconde de la justesse de sa décision, convaincu qu’ils ont tous tord de les stigmatiser de la sorte. Il s’imagine d’ailleurs un peu comme un sauveur pour cette caste sociale a laquelle il est le seul à offrir refuge.

C’est également le début des tensions avec les Brumes qui tentent, en vain, un premier soulèvement. Si Hector n’y porte pas grande attention au départ, quand le mouvement prend un peu d’ampleur il semble s’intéresser à leurs revendications et au mouvement qu’ils cherchent à créer. Mais il ne fait que cela : s’y intéresser, réfléchir sur sa propre position et celle de Topaze et de l’Empire face à ces soulèvements. Le mouvements est encore trop petit pour réellement créer un impact, et le Prince n’a pas tout a fait décidé où il se situait et ce qu’il comptait faire.

1193 || Silas devient chef de l’armée. Hector lui laisse, presque intégralement, la prise de position et de décisions des actions militaires de l’armée de Topaze. Contrairement à Hector qui n’a pas un avis tranché, Silas est bel et bien contre les soulèvements et revendications de la Trinité qui se forme, de plus en plus en nombreuse. C’est donc officiellement, la position que Topaze prend, soutenant l’Empire dans ses tentatives de freiner le mouvement grandissant.

1195 || S’ils se sont revus par le passé, ils ne s’étaient pas revus ainsi. Un bal, une conversation politique banale qui s’étire et s’étiole pour laisser place à d’autres conversations, des portes closes et le silence et le secret d’une relation qu’ils n’avaient jamais voulu terminée et qui reprend, interdite. L’histoire entre Hector et Jézabel reprend, la flamme qui n’était jamais morte se remet à brûler. En secret. Croient-ils du moins. Ils font attention, bien entendu. Mais comment être certains quand on est la cible de tant de regards au quotidien?

1198 || Les premières réelles actions violentes de la Trinité ont lieu. Les forces armées de Topaze se calquent aux réponses de l’Empire, et si Hector n’approuve pas les moyens utilisés, il ne peut s’empêcher de craindre la suite des choses alors que l’Impératrice ignore encore la totalité de leurs demandes. Le Prince de Topaze n’est pas totalement en désaccord avec certains points soulevés ; mais la Trinité se refuse un peu à la discussion et il ne souhaite pas non plus concéder son poste et son importance. Il souhaite rester Prince, voilà.

1199 || C’est la révolution. Violente, puissante, préparée. Heureusement, pour Hector, ce n’est pas à ses terres désertiques qu’ils s’attaquent. Mais les positions de son armée - et globalement la position qu’il affiche - le fait ennemi de la Trinité. Il est trop tard pour les discussions, bien qu’il aimerait toujours s’asseoir avec les têtes pensantes du mouvement ! Il accueille sur ses terres l’Impératrice, après le sauvetage mené or son frère, lui offrant refuge en son château à elle et toute sa délégation qui a pu la suivre.

1200 || La Trinité s’est bien installée en Nacre. Déjanire est toujours postée au castel de Tourmaline, et aux yeux de tous Hector, et Topaze, sont encore fervents défenseurs de l’Empire. C’est le cas, évidemment. Parce qu’Hector tient mordicus à sa couronne princière. Mais il y a certaines choses qu’il voudrait par ailleurs changer... au delà des noms de tous et toutes choses.