- Ariadne la Brunante
- Autres visages : Déjanire des Cités-Joyaux
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Date d'inscription : 24/05/2021
Région actuelle : Opale, capitale de la Nacre
Ariadne la Brunante
Lun 24 Mai - 23:23
Ariadne la Brunante
So I took the path less traveled on
And I'll let my stories be whispered
NEUTRE
Informations
Âge : 19 ans | 22 mars 1181
Magie : Non-mage
Résidence actuelle : Cité d’Opale | Elle y loue une minuscule chambre.
Occupation : Officiellement aide-herboriste à La bottine aux herbes. Officieusement voleuse et herboriste en herbe, sans mauvais jeu de mots.
Statut marital : Célibataire
Allégeance officielle : Elle. Ce sera toujours elle, avant tous les autres. Elle et Theodeme. Mais devant tous les autres, elle courbe l’échine et s’adapte pour ne pas attirer l’attention et faire naître la suspicion. (Neutre)
Caractère
Intrépide • Généreuse • Espiègle • Astucieuse • Audacieuse
Superstitieuse • Mauvaise perdante • Rancunière • De mauvaise foi • Sensible • Fragile
Histoire
• 22 Mars 1181
Elle a fait son nid dans le chaos, dans les tourments, trouvant son compte malgré ce corps brisé qui cherchait tant à la chasser. Quelques mois plus tard et elle hurlait à s’époumoner. Fille illégitime d’Adèle de Sarcelle, unique tache sombre dans cette lignée ancienne d’Aiguemarine. Une jeune mère déjà captive de ses grands yeux noirs qui se posent sur le monde pour la première fois. Mais c’est un amour indigne. Un amour qu’il ne faut pas mais qui pourtant. Elle la nomme Ariadne, cette première née qu’elle aimerait tant garder à ses côtés. Cette enfant qui ne ressemble à aucun de ses parents. Mariée à deux époux jaloux, deux hommes bafoués, elle n’ose pas se risquer à la garder. Car ils pourraient la tuer. C’est à l’une des femmes des environs qu’elle confie le poupon. La petite de Sarcelle n’aurait pas survécu, selon la rumeur qui se meurt. Ses époux la savent vivante, mais abandonnée. L’honneur est sauvé.
• La vie est douce, dans la famille de Viride installée non loin de la cité de Saphir. La petite grandit rapidement et appréhende le monde comme si celui-ci lui appartenait. Elle trouve sa place partout où elle va, osant lever le nez devant les adultes et remettre gentiment les enfants de la fratrie à leur place lorsqu'ils la taquinent. Elle ne ressemble à personne de la fratrie, mais sa soeur Philomène non plus. C’est plus tard, vers ses six ans, qu’elle comprendra avoir été adoptée.
• 1188
Sept ans. Adèle de Sarcelle met au monde son deuxième enfant. Une première fille légitime qui est blonde comme les blés comme ses deux époux. Aucune tache dans la lignée. Mais… Mais elle craint que sa première née, la mignonne Ariadne, soit retrouvée. Elle a peur pour son enfant abandonné, qu’on croit à tort ou à raison que sa descendance puisse se quereller. Qu’on chasse la bâtarde pour l’éliminer, elle et le doute qu’elle représente. Elle a sept ans, Ariadne, lorsqu’on la fait voyager hors de la princée d’Aiguemarine. Loin, loin de la maison. Loin, loin de sa famille d’adoption. La seule qui comptait vraiment. Le voyage a été financé, et la mignonne peine à se détacher de sa maman, en larmes, en pleurs, ses petits bras la réclamant. C’est le culte de Mars, au coeur de la cité d’Opale, qui prendra soin de la petite orpheline déracinée. Auprès des fidèles, elle apprendra à lire, écrire, elle aura droit à une vraie et vaste éducation. Et puis… La petite est née sous sa tutelle, n’est-ce pas là un signe?
• Elle s’acclimate difficilement à n’être personne, la mignonne aux cheveux sombres. Ici, les filles ne sont rien. Là-bas, elle était une princesse de la maisonnée. Après ses leçons et ses corvées, elle se familiarise avec la capitale de Carat, même toute petite, fouinant ici et là comme un petit chat. Toujours la dernière rentrée, les genoux éraflés de ses aventures. L’un des prêtres la surnomme brunante, puisqu’elle revient avec le crépuscule. Plus tard, Ariadne demandera à ne plus porter le nom de Viride, prétextant que la Brunante la représente mieux. La vérité se situe un peu plus loin, entre la honte et la blessure encore vive de l’abandon.
Ils lui disent qu’elle apprend vite. Ils lui disent que son esprit est vif. Et son orgueil ronronne de tant de beaux mots. Pour une enfant qui ne connaissait aucune barrière au sein d’une famille aimante d’Aiguemarine, se retrouver invisible derrière les garçons et la richesse est difficile. Elle est brillante, elle est maline. Et les filles brillantes, et les filles malines ont le dernier mot et gagnent à tous les coups. Dans son esprit du moins.
• 1189
Elle doit avoir huit, environ, quand un garçon blessé rejoint l’orphelinat du clergé. Infirme, délaissé, épuisé. Tant de travers qui font fondre sa carapace et atteignent son coeur ; Ariadne est touchée par l’enfant cabossé. Elle le protège, le défend, plante ses quenottes mignonnes dans le bras d’un plus grand qui a osé se moquer. La punition est douloureuse, mais elle fait la maline, Ariadne. Même pas peur. Même pas mal. L’amitié naît entre eux, puissante et immuable. C’est lui qui l’incite à son premier vol. Des noix sucrées. Ils en rêvent tous les deux, et il la défie de son regard tannant un jour, au marché. Même pas peur. Même pas mal, Theo. Sa petite main vive collecte la collation du soir sans attirer un regard. Un coup de chance, aux yeux des autres. Un talent certain, aux yeux de la petite Ariadne. Le jeu reprendra entre eux. Au fil des défis et des délits, ils flirtent avec le vol. Lorsqu’ils se font prendre, de temps à autre, ils minaudent, utilisent leur statut d’orphelins miséreux comme d’un bouclier. Ça fonctionne souvent.
• Octobre 1993
La rumeur s’est rendue jusqu’à l’Orphelinat du clergé de Mars. Un groupe armé surnommé la Trinité ont dégradé plusieurs représentations de la famille impériale mais, surtout, la destruction complète du temple de Janvier. Pour la gamine élevée dans la foi qu’est Ariadne, l’affront est sans nom. Elle a douze ans et, bien qu’elle soit maline, la profondeur du conflit lui échappe. La gamine ne retient que ce geste horrible à l’endroit des dieux et la bonté de la famille impériale à restaurer ce lieu de prière. Elle prie longtemps Janvier en espérant que le courroux divin apporte la mort sur ceux qui ont osé détruire son temple. Évidemment, ça ne fonctionne pas très bien.
• Été 1194
Treize ans. Plus d’orphelinat. C’est le temps de suivre une formation et de gagner honorablement sa vie. C’est étrange, les hasards, les fils qui se croisent et se tissent. Ariadne choisit sans hésiter la voie des plantes. Comme si ses origines d’Aiguemarine refaisaient surface pour guider sa route. On lui déniche un maître pour lui apprendre. Il la nourrit et la loge. Elle n’a qu’à apprendre et aider. Mais elle n’aime pas son regard sur elle, Ariadne. Elle préfère dormir dans la cache avec quelques autres gamins qui ont quitter l’orphelinat, eux aussi. Dont Theodeme. À eux cinq, ils continuent les larcins ici et là pour survivre, d’abord, puis s’enrichir un peu. Être apprentie n’attire aucune richesse. Voler, oui.
• 1197
Seize ans. Elle n’a plus peur de voler les bourses du marché. Elle n’a plus peur de s’introduire par une fenêtre dans certaines boutiques, la nuit venue. Intrépide et audacieuse, confiante en ses capacités, en ses talents. Un peu trop. Mais elle a peur de son maître. Il lui apprend à concocter certains onguents et philtres. Il lui apprend à couper les plantes, tiges et racines sans amenuiser leurs propriétés. Il lui apprend à accepter ses baisers, aussi. À se laisser cajoler d’une main sur sa nuque.
• Novembre 1198
Dix-sept ans. Un coup de canne sur ses doigts. La douleur est vive, pour Ariadne, mais le plus douloureux est de s’être fait prendre à détrousser une vieille dame richement vêtue. La dame l’oblige à l’accompagner jusqu’à ses quartiers, sous la menace de la dénoncer. Alors elle suit, Ariadne, sans se douter un instant que la vieille femme la fera chanter. Le marché est simple : elle vole pour elle sans poser de questionner, et la femme lui assure qu’elle gardera secret ses escroqueries. Ariadne ignore si la vieille femme - qu’elle apprendra à surnommer Mère-grand - tiendra parole, mais ses options sont limités. Elle accepte le marché et met Theodeme dans les confidences. Il compte l’aider à réussir ses missions. Peu à peu, les autres de la cache apportent leur aide. Mère-grand tient parole et, mieux encore, offre une compensation financière pour les larcins. Ariadne l’ignore, mais la vieille femme est l’une des espionnes de l’Impératrice.
La prise d’assaut du palais des Ministres a eu lieu il y a quelques mois déjà, au milieu de l’été. Les rumeurs de mécontentement se lèvent depuis au coeur de la cité, pour qui sait écouter. Elle qui n’est personne, petite gens sans importance, prête une oreille curieuse aux revendications. Ils parlent d’égalité. Ils parlent d’adelphité. Ils parlent d’Argiles, aussi. Le discours a de quoi séduire, mais Ariadne, mitigée, n’oublie pas leur folie de s’en prendre au dieu.
- TW - Agression sexuelle & meurtre:
- • 22 Mars 1199
Dix-huit ans. Il lui promet un présent d’anniversaire, son vieux maître herboriste. Que si elle est sage et tient sa langue, pour une fois, elle aura une promotion. Réellement. Elle l’aidera à la préparation d'onguents. Elle n’y croit pas trop, Ariadne. Ou peut-être que si. Elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Depuis longtemps déjà elle se méfie des paroles des hommes, de ses paroles à lui surtout, à lui qui pose trop souvent sa main sur elle. À lui qui dépose trop souvent ses lèvres sur elle, malgré ses protestations. Mais elle le suit dans l’arrière-boutique, sur ses gardes, en se disant que peut-être le vent tournera. Que peut-être il estime ses talents. Que même si elle est femme dans cette princée d'arriérés, elle aurait sa chance de percer. ...Ça n’aura duré qu’un moment. Juste le temps qu’il assouvisse ses pulsions en l’encourageant de compliments aussi révoltants que l’agression en elle-même. Gentille fille. La douleur. L’humiliation. La honte. Ses jupons déchirés. Comme un vacarme violent à même son esprit. Gentille fille. Elle se sera laissée faire sans un mot, hébétée, horrifiée, détentrice de cette promotion répugnante.
Dix-huit ans. Aide-herboriste. L’horreur en plein coeur.
Elle a traversé la cité, la petite. La démarche difficile, le regard ailleurs. Retrouver Theodeme. C’est dans ses bras qu’elle a pleuré. C’est dans ses bras qu’elle s’est confiée. Ariadne brisée. Ariadne blessée. Aux premiers rayons solaires, ils ont fait la promesse de se venger. De la venger. Il restait seulement à trouver comment. Mais Theodeme avait toujours un plan, et cette fois-ci ne ferait pas exception.
• Octobre 1999
La fébrilité se ressent à Opale. Ariadne la sent, en errant dans les bas fonds, en se faufilant dans les quartiers dorés. Quelques jours encore et la révolution éclate. Méchamment. Ça hurle, dans les rues, que l'impératrice n'est plus. Morte ou en fuite, les rumeurs sont trop éparses pour être récoltées. Ils se sont retrouvés dans le chaos, les deux orphelins. Theodeme lui demande si elle se souvient de la promesse échangée à son anniversaire. Comment aurait-elle pu oublier..? Ce sera ce soir, qu'il lui dit. Ce sera ce soir-là qu'elle se faufilera dans l'arrière boutique, l'homme qui lui fait si peur à sa suite, affamé, enfiévré. Les six derniers mois, elle a apprivoisé les herbes en provenance de chez-elle, d'Aiguemarine. Depuis six mois elle s'exerce, elle patauge mais se redresse. Le poison devrait ralentir son coeur et l'endormir, qu'elle espère, tandis qu'elle le verse dans son verre d'alcool. La fenêtre ouverte pour que Théo s'y glisse et qu'ils l'étouffent dans son sommeil. Vite, parce que ce soir il compte fêter la révolution avec la petite qui ne peut lui dire non. Des baisers forcés plutôt qu'échangés. Il chancelle un peu quand sa main tente de la cajoler, de la détrousser. Il ne sombre pas ne s'endort pas ne s'assomme pas, et Ariadne sent son coeur pulser de peur. Puis… Puis un gémissement sourd. Puis le corps massif qui s'effondre, une mare de sang pour s'étendre en corolle autour de lui. Elle tremble si fort que Theodeme la garde contre lui un temps trop longtemps. Il a tué pour elle. Sa dague encore plantée en pleine gorge Elle s'offusque, se brusque, murmure des mots maladroits, qu'elle aurait pu, que c'était son droit. Mais dans ses silences, la vérité : le soulagement de ne pas avoir tué. De ne pas porter ce fardeau-là en plus du reste.
Le saccage de la boutique, par la suite. Elle s'en est donnée à coeur joie, à tout briser, au milieu de la nuit. Ils ont profité de la révolution pour couvrir leurs méfaits. À ce qu'on dit, le vieil herboriste était un fervent de l'Impératrice.
• Plusieurs mois se sont écoulés depuis la montée de la Trinité. Ariadne poursuit ses larcins pour Mère-grand en se doutant bien qu'elle ne sert pas le pouvoir en place. Les objets à détrousser sont à saveur impériale, mais elle n'en a que peu à faire. La vieille femme la paie bien et lui promet de préserver ses petits secrets, de ne pas la dénoncer. Un chantage qui l'arrange, pour le moment. Elle lui loue depuis un moment une petite chambre dans les quartiers oubliés où quelques autres femmes célibataires ou en fuite, captives mais protégées à la fois, séjournent aussi. La gamine a offert ses services à l'un des herboristes de la ville, propriétaire de La bottine aux herbes. Elle ménage ses talents et amenuise son savoir lié aux plantes, Ariadne, se contentant pour l'heure d'aider à la découpe des herbes et des racines. Une carte de plus dans sa manche. Après tout, qui voudrait d'un onguent élaboré par une femme…?
HRP
Ton personnage est joué par qui ? Amita Suman
As-tu des sujets sensibles que tu ne veux pas aborder en RP ? (violence, sexe...) Les excès de violence (Juste en discuter avec moi avant)
As-tu des sujets sensibles que tu ne veux pas aborder en RP ? (violence, sexe...) Les excès de violence (Juste en discuter avec moi avant)
Ton pseudo Skyfall
Ton âge : Beaucoup trop ou juste assez
Comment tu es arrivéE ici : Je me multiplie depuis Déjanire
Ce que tu veux dire ! Plein de love sur vos museaux
Ton âge : Beaucoup trop ou juste assez
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Amita Suman • @"Ariadne la Brunante"
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Aide-herboriste • @"Ariadne la Brunante"
Re: Ariadne la Brunante
Mar 25 Mai - 3:07
Je suis bien content de découvrir celle qui porte le nom d'un certain pirate de mauvaise foi (et clairement, comme je t'ai dit en privé, Ariadne est sa sœur perdue) Rebienvenue ici, amuse-toi bien sous ce nouveau visage et bonne rédaction
- Silas de Demain
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Région actuelle : Topaze
Re: Ariadne la Brunante
Mar 25 Mai - 3:40
Oh, un autre nom familier! (Tant du côté de la joueuse, que du nom du perso huhu).
Rebienvenue, bon courage pour ta fiche **
Rebienvenue, bon courage pour ta fiche **
- Armel de l'Iridescence
- Faceclaim : Lin-Manuel Miranda
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Région actuelle : Nacre, les terres de l'Iridescence
Re: Ariadne la Brunante
Mar 25 Mai - 11:01
- Ariadne la Brunante
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Région actuelle : Opale, capitale de la Nacre
Re: Ariadne la Brunante
Jeu 27 Mai - 17:54
Re: Ariadne la Brunante
Ven 28 Mai - 20:04
ValidéE, libéréE
Elle est si fabuleuse, je veux des liens.
Bref, pour moi, c'est un wiiiii.
Maintenant que tu es validéE, tu es libre de fiche le ramdam maon petitE !
Tu peux créer ta fiche de liens par ici, balancer toustes tes copaines en scénarios par là et, bien sûr.... Rp !
Le staff reste à ta disposition à la moindre question ( J'aime tes questions ). Tu peux aussi passer flooder dans le flood, jouer (faut juste que je fasse des jeux, hein)
En bref, je suis content que tu sois là.
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